Forget The Past
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  Do i know you ? ( Raphael Sorel )

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Alana Depleur
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Alana Depleur


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MessageSujet: Do i know you ? ( Raphael Sorel )    Do i know you ? ( Raphael Sorel ) Icon_minitimeMer 4 Déc - 20:55



Do i know you ?

Je me sentais oppressé, angoissée.

Je parcourais les couloirs et les salles de ce manoir depuis que j'y était entrée, et malgré que fait que je n'ai croisé âme qui vive, je me sentais suivie, observé.
Pas un bruit, pas une voix, pas une respiration ne se faisait entendre ou ne retentissait.
J'étais seule. Et pour la première fois de ma vie, je vivais mal le fait d'être seule.
Ce manoir dégageais quelque chose de malsain.
Lorsque l'on avais l'impression d'avoir poussé toutes les portes et d'avoir mis un pieds dans chaque pièces, on en poussait une nouvelle et atterrissait dans une pièce encore jamais visitée. Comme si le manoir était infini, comme si peu importe avec quel force on cherche la sortie, le manoir tente de nous assommer encore plus avec la beauté de ses pièces, nous faisant oublier que l'on cherche un moyens de s'échapper, et nous donne envie de rester.
Mais ma solitude me ramenais toujours à la réalité.
Si je n'avais pas été totalement seule j'aurais pu avoir envie de rester, mais je voulais voir du monde, je voulais entendre des voix, des rires, des pleurs, je voulais de la chaleur humaine, de la joie comme de la tristesse, je voulais de la compagnie, je voulais voir la vie.

Dans une nouvelle tentative d'avoir trouvé la porte de sortie, je poussais celle qui se trouvait face à moi, mais je n'espérait pas. J'avais arrêter d’espérer depuis que j'étais entré dans ce maudit manoir, et j'avais eu raison. Grace à ça, je n'étais pas déçus de me trouver maintenant face à la plus grande, la plus magnifique, mais aussi la plus lugubre salle de théâtre.
Elle aurais même pu passer pour une salle d'opéra, s'il n'y avais pas eu ces deux masques de la comédie accrochés au dessus de la scène.
Elle était immense.
Une cinquantaines de rangées de sièges me séparaient de la scène. Des majestueux lustres en cristal poussiéreux ornaient le plafond, éclairant la pièce d'une lumière tamisée, et l'enveloppant dans une aura orangée.
Le sol était recouvert de moquette rouge. Les sièges quand à eux, sentais le moisi. C'était surement du à l'humidité suffocante de la pièce. Les seules fenêtres de la pièce étaient elle, couvertes de crasse. Elle avaient beau êtres immenses et recouvrir presque en entier le mur à droite de la scène, peu de lumière parvenais à traverser la couche occlusive de poussière qui en recouvrait les carreaux.
Et le fait que de sombres nuages recouvrent le ciel et déversent leurs froides et fines gouttelettes sur ces mêmes carreaux, n'aidaient pas à laisser passer la lumière dans cette immense salle.

J'avançais parmi les sombres rangées de sièges, m'approchant petit à petit de la scène.
Comme dans toutes les autres pièces je j'avais visité jusque là, il n'y avais personne.
Personne en dehors de moi et de l'écho de mes pas ricochant sur les murs et le plafond de l'immensité de cette pièce.
Un éclair explosa à l'extérieur, diffusant dans le théâtre sa lumière éclatante tout en lui donnant une allure fantomatique.
Un frisson me parcouru l'échine, pourquoi fallait-il que je sois coincée dans un manoir ressemblant à la maison de horreurs ?
L'air était plus frais, et je me maudissais intérieurement de ne pas avoir pris un gilet avec moi pour mon "expédition dans le manoir" du jour.

J'étais face à la scène, les allées interminables de sièges étaient maintenant derrière moi.
Je n'avais rien à craindre, mais j'hésitais quand même à monter les marches qui me conduirait sur la scène. Sans leurs avoir commandés quoi que ce soit, mes pieds se mirent à monter les escaliers de bois. Chaque marches grinçant dans un bruit des plus sinistres chaque fois que je pesait de tout mon poids sur elles.
Une fois sur les devant de la scène, j'accordais un bref regard à la pièce face à moi avant de reporter toute mon attention sur le décors installé sur la scène.
Ils ne cassaient pas des briques, car il n'était composé que d'un lit, et d'autres meubles faisant penser à une chambre, mais le peu qu'il y avait devait surement valoir une fortune.
Le lit était en fer forgé, quelques parties de la tête de lit étaient recouvertes de dorures.
Je tournait autour tout en passant une de mes mains sur le tissus qui faisait les draps.
Il était brillant, doux, et même malgré l'odeur de poussière qu'il dégageait, je parvenais quand même à sentir une odeur de lessive qui était restée accrochées aux fibres du satin.
Le lit était le meuble le plus gros sur la scène, c'était surement sur lui que se passait les choses les plus importantes de la pièce qui était jouée il y a de cela de siècles.
Une dispute de couple ? Un lit de mort ? Peu m'importais.
Je m'asseyais sur le lit. Il était bien plus confortable que n'importe quel autre lit que j'avais eu. Il était même bien plus confortable que le lit sur lequel je dormais depuis que j'était arrivée ici.
Je rapprochais mes jambes de mon corps dans le but de m'apporter un peu de chaleur et fermait les yeux quelques minutes.
On ne pouvais enlever à ce manoir qu'il était calme et paisible.
Le clapotis de la pluie sur les vitres était réconfortant, j'avais toujours aimer la pluie. Et en fermant les yeux j'arrivais presque à m'imaginer chez Branden.
Mais je n'y était cependant pas.
Le bruit d'une latte de la scène qui grince me tira de mes songes.
J'avais du fermer les yeux plus de quelques minutes, car c'est avec surprise que j'ouvris les yeux sur une pièce encore plus sombre que lorsque j'avais fermer mes yeux. Mais aussi, je n'étais plus assise sur le lit, j'étais allongé dessus.
Un nouveau grincement se fit entendre derrière moi.
Je me redressait donc et regardais la source de bruit.
Je fût encore plus surprise que lorsque je m'étais réveillé et retrouvé allongé.
Une personne, quelqu'un, un homme se tenait là.
Il était bien vivant, et ce n'était pas une hallucination car de la buée sortait d'entre ses lèvres lorsqu'il expirais.
Je n'étais alors pas seule ?
Mais pourquoi ne l'avais-je pas vu plus tôt dans le manoir ? Venait-il d'arriver ? Ou alors ..
Étais-ce lui la personne que je sentais m'observer ?
Ma paranoïa refit quelque peu surface. Et qui plus est .. Il me disait quelque chose.
Je parvint à ouvrir la bouche cependant, la seule phrase que je pus prononcer fût :

-Bonsoir.. Heu .. Est ce que l'on se connaîtrais ?

J'étais persuadé l'avoir déjà vu au coin d'une rue à plusieurs reprises, ou alors je confondais ?


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Raphael Sorel
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MessageSujet: Re: Do i know you ? ( Raphael Sorel )    Do i know you ? ( Raphael Sorel ) Icon_minitimeDim 8 Déc - 0:43

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Mes pieds. J’avais mal aux pieds. Ces brûlures sous mes talons commençaient à me monter à la tête. Ma seule pensée à l’heure actuelle était de m’asseoir. Poser mes fesses dans un bon fauteuil moelleux et y rester jusqu’à m’ennuyer de ne rien faire. J’avais arpenté ce manoir en long, en large et en travers en quête d’un être vivant à qui parler… Ou pas. Même un animal serait le bienvenu.
Soudainement, je m’immobilisais et me retournais violemment. J’étais certain d’avoir senti une présence derrière moi. Un froid glacial qui avait parcouru l’échine de mon dos.

-Qui est là ? Je criais.

L’écho de ma voix résonna contre les parois gelées et ce fut tout ce que j’entendis. Le silence le plus profond suivit et me plongea dans la plus grande solitude que je n’eux jamais connu. De mes orteils jusque derrière les oreilles, je frissonnais. Pourtant je ne pus m’empêcher d’esquisser un léger sourire. Cet endroit glauque et lugubre cachait également quelque chose de trop mystérieux et fascinant. Si j’avais été le propriétaire de cet endroit, j’en aurai fait le coeur de mon trafic. Il est l’endroit idéal. Effrayant. Froid. Perdu. Les résonnances auraient été parfaites.
Une nouvelle présence sembla se faufiler derrière moi. Encore. En me re-retournant, Je ne vis rien. Seulement cette gigantesque porte en bois qui me faisait face. Il pourrait y avoir quelqu’un derrière. Je n’hésitais pas une seule seconde à la pousser. Elle grinça timidement avant de me laisser face à cet espace immense. Une salle de spectacle. De théâtre même je dirai, à la vue des masques qui trônaient au-dessus de la scène. Après quelques secondes de réflexion, j’avançais le long de ces rangées de sièges moisis et humides. Je passais mes mains sur le tissu lourd et moite. Il n’y avait plus rien de doux là-dedans. Je mettrai ma main à couper que les sièges étaient en grande partie cassés.
Mon regard valsait de gauche à droite, dans l’espoir de trouver quelqu’un caché dans ses rangs. Mais l’obscurité me masquait la moitié des sièges. C’est lorsque je me tournais vers la scène que je distinguais une masse qui semblait être humaine, allongée sur un lit. Il devait être installé pour le décor, et il faut croire que quelqu’un se l’était approprié. Fixant cette silhouette, je grimpais les estrades et, doucement, m’approchais d’elle. Mes pas résonnèrent contre le bois du plancher ; ça la réveilla. Elle gémit insciemment, d’une voix discrète et douce, puis se tourna lentement, comme une fleur qui éclot, un bébé qui ouvre les yeux pour la première fois… Puis je reconnus cette chevelure blonde, ce visage de poupée et cette voix cristalline, lorsqu’elle me dit :

-Bonsoir.. Heu .. Est-ce que l'on se connaîtrait ?

Cela faisait des mois déjà qu’elle était au centre de mon esprit. Son visage de poupée, sa peau pâle, parfaitement lisse. J’étais certain que son sang serait d’un rouge vif et presque soyeux, au goût exquis. A la fois sucré et doux. Je pouvais le sentir d’ici. Elle ignore à quel point elle m’obsède. Je pourrai faire tellement de chose de sa chair…
Cependant, elle n’avait pas l’air de me reconnaître. Et j’aimais l’idée de jouer les inconnus. Alors j’entrais dans son jeu.

-Excusez-moi de vous réveiller. J’esquivais sa précédente question. Je peux ?

Je n’attendais pas de réponse pour m’asseoir à côté d’elle, lui servant mon sourire me plus innocent et attendrissant. J’allongeais mes jambes pour les croiser et plaçais mes bras derrière ma tête, sur le coussin. Elle se frottait les yeux et gardais cet air ébahi scotché sur le visage.

-J’ai tellement mal aux pieds. Je n’ai fait que marché depuis ce matin… C’est fatiguant.

Je me justifiais face à son silence. Mais elle semblait toujours décontenancer.
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Alana Depleur
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MessageSujet: Re: Do i know you ? ( Raphael Sorel )    Do i know you ? ( Raphael Sorel ) Icon_minitimeDim 8 Déc - 17:38



Do i know you ?

Il me regarda sans mot dire. Un silence s'installa avant qu'il ne réponde. Il me détaillait de haut en bas. Façons de parlé vu que j'était à moitié allongée sur un lit. Mais il détaillât chaque parcelles de moi. Un éclat carnassier brillait dans son regard. Il paraissait impressionnant et dur. Il me faisait même un peu peur en vraie..

-Excusez-moi de vous réveiller. Je peux ?

Il ne répondit pas à ma première question, mais pourtant j'étais sure de l'avoir déjà croisé quelque part.. Ou l'avoir déjà vue.
Et avant que je ne puisse répondre à son "Je peux" il s'intalla sans somation à mes cotés. Il avait l'air de ses personnes qui demande mais qui n'attend aucune réponse en retour et qui fait ce qu'il désire. Encore un riche je présumais..
Son sourire charmeur ne m'avait même pas atteins. J'étais moi même adepte de ce genre de pratique dans mon ancienne vie.
Adoucir la personne en face avec un sourire ou une parole pour ne pas qu'elle réagisse ou interprète mal notre acte.
Je frottais mes yeux encore quelque peu embrumés par ma petite sieste, mais son impolitesse m'étais resté en travers de la gorge. Je gardais la bouche quelque peu entrouverte, choquée par l'homme maintenant allongé à côté de moi.

-J’ai tellement mal aux pieds. Je n’ai fait que marché depuis ce matin… C’est fatiguant.

Et en plus il tentais de se justifier ? Il voulait quoi .. Que je lui enlève ses chaussure parce qu’il était trop fatigué ? Parce qu'elles lui serraient ? Pfff .. Putain de riche de merde. Tout lui était du c'est ça ?

Je soupirais. Je recommençais a m'exaspérer moi même.
Il était la première personne que je croisais ici depuis des jours, et ma mauvaise humeur habituelle refaisait surface. En plus il n'avait pas l'air méchant..
Mais j'interprétais comme a mon habitude, les actes et les paroles des autres d'une façons péjorative.
Je tentais de reprendre contenance en commençant par afficher un léger et doux sourire.

-Ne vous en faites pas, je connais ça ! J'ai moi même passé mon temps à marcher lors des trois précédentes journées, j'ai les pieds endoloris aussi. Je suis exténué par la même occasion. Ceci explique ma sieste en plein milieu d'une pièce de théâtre déserte.

Bon, le coup des pieds endoloris était totalement faux. Mais j'étais vraiment exténué. Être seule, et cette noirceur partout dans le manoir. Toutes ses pièces si sombres, c'était fatiguant, assommant.
Un éclair surgit à l’extérieur. L'orage était maintenant juste au dessus du manoir. Et le bruit extrêmement fort du tonnerre me fit sursauter. Le choc a l'extérieur fit même trembler dangereusement les fenêtres.
Je sentis l'homme a mes côtés se raidir fortement.
Je ne m'étais pas rendue compte que lorsque j'avais sursauter, je m'étais rapprochée de lui. Ma cuisse était maintenant collée à la sienne, mais surtout, j'avais attraper son poignet par pur réflexe. Confuse, je lâchais son poignet avec un regard emplis de pardon.

-Je suis désolé, je ne suis pas du genre à être effrayé par le tonnerre. Mais c'est ce manoir qui me met à cran.. Qui me fait peur..

Ce n'étais pas dans mon genre de me confier à de parfait inconnues mais il était là, donc c'est lui qui allais se coltiner mes inquiétudes sur le manoir, ou toute autre chose que j'aurais envie de dire.







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MessageSujet: Re: Do i know you ? ( Raphael Sorel )    Do i know you ? ( Raphael Sorel ) Icon_minitimeDim 22 Déc - 15:00

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La noirceur de la salle cachait son visage mais je pouvais l’entendre soupirer. Ma présence devait l’agacer. Je venais perturber son sommeil, prendre la moitié de la place sur ce lit royal et lui faire la conversation sur mes pieds. Qui ne serait pas gêner par cela ? Mais au contraire, moi je m’en réjouissais. Elle était le premier être vivant que je croisais ici depuis des jours. Je n’allais pas la lâcher de sitôt.
Je distinguais un sourire se dessinant tendrement sur ses lèvres. Mais son rythme cardiaque trahissait son malaise. Son cœur battait plus vite et son sang se refroidissait en ma présence. Rien que d’y penser, je sentais mes tempes vibrer et mes mains devenir moites à l’appel du sang. Je fermais les yeux et tentais de me concentrer. Il fallait que ce besoin cesse. J’avais survécu des jours sans boire une goutte de sang, quelques instants de plus ne me tueraient pas. Mon souffle se régula doucement ; il ne fallait pas qu’elle remarque mon tourment.
C’est alors qu’elle ouvrit la bouche et se mit à déballer un tas de mots qui s’enchaînèrent les uns après les autres, comme un besoin de montrer qu’elle était à l’aise, que tout allait bien. Un leurre. Je crus même l’entendre rire entre ses dents. Rire nerveux ou rire sincère ? A vrai dire, je m’en fichais complètement. Je la trouvais juste drôle à vouloir afficher une image d’elle qui n’avait pas lieu d’être.
Je me relevais légèrement pour m’appuyer sur mes coudes et pouvoir la regarder plus en face. J’allais ouvrir la bouche lorsqu’un éclair déchira le ciel. Le bruit du tonnerre la fit sursauter. En une fraction de seconde, elle se retrouva coller à moi, emprisonnant mon poignet dans ses petites mains gelées. Après ce boucan, nous n’entendions plus que nous souffle qui s’entremêlaient, dans un silence des plus plats. Sa peau au contact de la mienne me fit défaillir. Mes membres se raidirent d’eux-même, résistants à cette envie soudaine de laisser sortir la bête qui dormait en moi.


Pense à quelque chose d’heureux ! Des corps. Des femmes. Des cris. Du sang. Elle… NON !

Aucune pensée qui d’ordinaire me rendait serein n’arrivait à la chasser de mon esprit. Elle était beaucoup trop proche de moi. Et je devais garder le contrôle !
Elle retira soudainement sa main de mon poignet, pleine de confusion, et d’excusa.

-Je suis désolée, je ne suis pas du genre à être effrayée par le tonnerre. Mais c'est ce manoir qui me met à cran... Qui me fait peur...

Ses paroles me détendirent. Je souris même. Si le manoir lui faisait peur, comment réagirait-elle à ma nature de vampire. Etrangement, je lui trouvais quelque chose d’adorablement attachant qui allait à l’encontre de tout ce que j’avais envisagé pour elle. Mais son visage de poupée ravivait beaucoup trop mes désirs de torture. Qu’est-ce que ça me manquait…
Je m’assis sur le lit, en prenant soin de décoller ma cuisse de la sienne, évitant tout contact physique pour le moment.

- Peur vous dites ? Un rire s’échappa d’entre mes lèvres. Moi je le trouve plutôt rassurant. Certes glauque, mais rassurant. Ne sommes-nous pas mieux ici que dehors, sous ses trombes d’eau et ses éclairs foudroyants ?

Je plantais mon regard dans le sien et me noyais dans son reflet étoilé. Sa peur et sa fragilité nourrissaient mon envie de la posséder.

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